Le Conseil Constitutionnel ayant invalidé l’élection de la socialiste Daphna Poznanski-Benhamou en juin 2012, les Français établis dans la 8ème circonscription (Chypre, Grèce, Israël, Italie, Malte, Saint-Marin, Territoires palestiniens, Turquie, Vatican) sont appelés à retourner aux urnes les 26 mai et 9 juin pour élire leur député(e). La proximité des candidats avec les électeurs constitue le cœur de la campagne.
Plus de 109 000 Français sont inscrits sur les listes électorales des consulats des nombreux pays du bassin méditerranéen qui constituent la 8ème circonscription : Italie, Vatican, Grèce, Malte, Chypre, Saint-Marin, Turquie, Israël, Territoires palestiniens. La circonscription regroupe des pays membres de l’Union européenne, d’autres qui ne le sont pas. D’où la difficulté pour les candidats à l’élection législative de prendre en compte les situations diverses de leurs électeurs.
La plupart des candidats ont choisi de se concentrer sur Israël où 60 000 Français, soit la majorité des électeurs de cette circonscription, sont inscrits sur les listes. D’autres s’y refusent et font le tour de la circonscription pour rencontrer les électeurs des neuf territoires.
Ces oppositions de stratégie électorale ont valu à Valérie Hoffenberg, la candidate UMP (droite), de voir son ex-suppléant Alexandre Bezardin faire défection et se présenter à l’élection en indépendant. Ce dernier reprochait à la candidate de chérir Israël et de délaisser les autres pays.
Une liste de 20 candidats
Quelle que soit leur stratégie, les candidatures ont fait florès. Ils étaient dix en 2012, ils sont vingt cette année. Plusieurs indépendants sont entrés en lice, considérant que les candidats des principaux partis sont « parachutés » depuis Paris et ne comprennent pas les problématiques des expatriés. La proximité avec les électeurs est un argument récurrent dans la campagne 2013.
Deux thèmes sont également très présents dans la majorité des programmes : l’éducation et la protection sociale. La reconnaissance des diplômes, la protection de la langue et culture françaises ainsi que la question des frais de scolarité font consensus.
De la même manière, les candidats, quelle que soit leur couleur politique, dénoncent la précarité qui touche de nombreux électeurs. Ils souhaitent que les expatriés aient les mêmes droits que les métropolitains concernant la sécurité sociale, la santé ou les retraites.
21.05.2013
Qui êtes-vous ?
J’ai 42 ans et suis père de deux enfants. Diplômé d’une grande école de commerce, diplômé en finances et fiscalité, j’ai été cadre d’entreprise, puis chef d’entreprise en France et à l’étranger. J’ai aussi enseigné la finance, l’économie, la fiscalité et la géopolitique. Je suis Président de la Fédération des Très Petites Entreprises (TPE) en France et membre des parents d’élèves du groupe scolaire de mes enfants.
Je suis un humaniste, euro-méditerranéen, et je connais tous les pays de la circonscription, sur lesquels mes écrits économiques et géopolitiques ont parfois porté.
Enfin, je suis totalement investi dans cette élection, puisque j’y suis engagé à plein temps comme je serai député à temps plein, abandonnant toute autre fonction, dès mon élection, au service de la circonscription.
Pourquoi voulez-vous être député des Français établis hors de France ?
Je connais chacun des pays de cette belle et complexe 8ème circonscription. Je les revisite tous durant cette campagne. C’est le cœur du cœur de notre civilisation et nous devons la rendre à nouveau plus agréable, politiquement s’entend, sans exclure ou cliver mais en rassemblant et en facilitant la connaissance des uns des autres, y compris entre Français de la zone et entre Français en France et hors de France. Cette Méditerranée est notre histoire et notre géographie !
Ma connaissance des dossiers, avant la campagne et au cours de la campagne, me permettent de dire que les quatre ans qui restent pour accomplir le mandat de député, seront utilisés chaque jour au service des Français de la circonscription. Chaque jour compte, et je suis le seul à être immédiatement opérationnel : le chantier est énorme et seul un rassembleur et un catalyseur d’énergie pourra relever ces défis.
Dans cette élection je suis l’alternative positive : je veux proposer, agir et consolider sans stigmatiser tel ou tel pays, telle ou telle communauté. Je veux rassembler, tirer le meilleur de cette belle et complexe 8ème circonscription, avec l’indépendance, l’expertise et les qualités d’écoute et de dialogue dont nous avons tous besoin. Mon courage est de défendre Israël en Grèce, en Italie, en Turquie, et bien sûr en France et réciproquement. Je n’ai qu’un discours et tient cette ligne humaniste et rassembleuse, au centre, pour être capable d’être opérationnel dès le jour de mon élection.
Enfin, seul un homme libre, central et résidant à Paris, cœur des lieux de pouvoir pour défendre concrètement les dossiers des Français d’Israël, d’Italie, de Grèce et de toute la circonscription, en coordination avec tous les acteurs de bonne volonté, sera un député efficace. D’ailleurs les électeurs en Israël ont eu l’intelligence de prendre ces critères pour placer en tête aux premières places ce type de profils pour les représenter en 2012. Donc on doit se rassembler autour de ma candidature.
Sur quelles problématiques faites-vous campagne ?
Mon programme tient en 3 E : l’Éducation (les places dans les écoles francophones, les bourses, la culture, la francophonie, la reconnaissance des diplômes), l’Économie (les entreprises, la croissance, l’emploi, la limitation des impôts) et l’Entraide (solidarités, carte vitale immédiate pour tous les cotisants, numéros d’appels gratuits pour l’accès à toutes les représentations françaises, maisons de retraite francophones, aides aux retours pour les personnes en difficultés qui le souhaitent et surtout aide à l’emploi sur place).
Ma feuille de route est claire, transparente et éthique :
Au niveau de la circonscription, je lancerai le Forum-développement qui permettra de mieux faire connaître les forces des Français de la circonscription à nos compatriotes des autres pays, et ainsi de mieux faire apprécier chacun, car quand on connaît, on aime !
Au niveau national, voter et initier toutes les lois de baisse d’impôts, et de soutien aux PME et professions libérales, qui redonneront activités, croissance et emploi ; tel est mon engagement, tel est mon cap, en apaisant, en rassemblant et en agissant.
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